Le comportement des consommateurs est plus que jamais influencé par les nouvelles technologies. Oubliez le marketing traditionnel. L’avenir est dans l’interactivité. Portrait du consommateur «intelligent».
« Le rapport de force entre consommateurs et détaillants a complètement changé », indique Alain Dumouchel, associé des Services mondiaux chez IBM. Une étude du géant de l’informatique, rendue publique en novembre 2011, révèle que la technologie transforme plus que jamais le comportement des consommateurs.
VIDÉO : Le consommateur intelligent à l’assaut des marchés
Du coup, les détaillants n’auront d’autre choix que de proposer des promotions et des produits plus personnalisés et les vendre par le truchement des médias sociaux. Fini l’époque du marketing traditionnel.
L’étude indique, entre autres choses, que 84 % des consommateurs veulent utiliser des sites Web pour se procurer et imprimer des coupons; 75 % veulent se servir de leur téléphone mobile pour savoir où se trouve le magasin le plus proche; 72 % veulent savoir quels produits sont en stock dans un magasin avant de s’y rendre.
Lorsqu’il s’agit d’adopter de nouvelles technologies pour magasiner et faire des achats, 48 % des Canadiens privilégient les sites Web plutôt que les bornes interactives en magasin (31 %), la télévision (9 %) ou les téléphones mobiles (4 %).
Cependant, parmi ceux qui se disent disposés à utiliser leur téléviseur pour magasiner, 51 % se serviraient de leur télécommande pour faire un achat.
Pour les consommateurs disposés à faire des emplettes à partir de leur téléphone mobile, 43 % utiliseraient des textos pour faire un achat.
Enfin, 16 % des consommateurs interrogés ont répondu qu’ils « suivraient » probablement un détaillant sur un réseau social, tel Facebook ou Twitter.
Les consommateurs sont aussi plus enclins à prendre part au façonnage et à la réussite de leurs marques préférées. Soixante-neuf pour cent des Canadiens interrogés ont répondu qu’ils veulent collaborer avec des détaillants à la « coconception » de nouveaux produits et faire des suggestions sur des services qui répondraient mieux à leurs besoins personnels.
À noter : les consommateurs canadiens sont moins enclins que ceux de la Chine, de l’Inde, du Brésil et du Royaume-Uni à faire leurs achats ailleurs que chez leur détaillant principal, même si on leur offre de meilleurs prix ou encore un choix de produits ou des programmes de fidélisation plus intéressants. Seuls les consommateurs des États-Unis se disent moins disposés à changer de détaillant pour ces raisons.
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Source : lesaffaires.com