Combien de personnes utilisent encore les Pages Jaunes ces jours-ci? Un bien petit nombre, vous en conviendrez.
Kristiina Lahde, artiste canadienne, a trouvé un moyen de recycler les bottins en œuvres d’art.
Avant l’arrivée d’Internet, l’utilité des Pages Jaunes n’était assurément pas à démontrer.
Par contre, aujourd’hui, on se questionne sur leur existence. En effet, quand on obtient sur le Web par une recherche très simple Google une liste de commerçants qui répondent à nos critères, on se demande si le célèbre bottin n’est pas devenu inutile, voire obsolète, ou à tout le moins optionnel, depuis que les entreprises ont des sites Web. Notons qu’environ trois ménages québécois sur quatre sont branchés. Les entreprises qui donnent dans la pollution et le gaspillage institutionnalisés devraient alors se poser des questions sur leurs pratiques.
Sans brimer le droit légitime des Pages Jaunes de faire affaires, pouvons-nous collectivement – et de façon très personnalisée – dire à cette entreprise et aux autres du même genre que nous ne sommes plus intéressés à recevoir leurs produits et que nous préférons les consulter en ligne, en somme, que nous préférons le vert au jaune?